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Partir du lieu


Au début du XXe siècle, de nouveaux types d’établissement scolaires sont préconisés pour faire face au développement croissant de la tuberculose. Dans le contexte du mouvement international hygiéniste, qui regroupe architectes, urbanistes, médecins, pédagogues, des premiers essais ont lieu en Allemagne dès 1904, en Suisse et en France en 1906.

En 1930, la municipalité décide d’aménager une école permanente pour l’ensemble des enfants souffrant de problèmes respiratoires. Il ne sera plus ici question d’enseigner mais d’intéresser ces enfants fragiles en les amusant.

Avant que l’école Méhul ne soit construite sous sa forme actuelle, il existait déjà une école de plein air : deux tentes et une baraque accueillaient soixante enfants, les plus chétifs des quatre écoles maternelles de la ville. Le projet est ainsi confié à l’architecte Florent Nanquette. Volumes généreux, ensoleillement, larges baies vitrées « buvant l’air à grands traits » seront, entre autres, les axes de réponse architecturale à l’enrayement de cette maladie alors contemporaine.

La fête d'éducation physique et ses ballons...


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